Mes premiers pas dans l’entrepreneuriat

De la formation au terrain : un projet web pas comme les autres

Quand j’ai terminé ma formation de développeur web, je n’aurais jamais imaginé faire mes premiers pas dans l’entrepreneuriat aussi vite.

Mon objectif à l’époque était simple : mettre les mains dans le code et enfin travailler sur de vrais projets. Je visais une agence de communication ou une grosse entreprise avec un service com : ces environnements dynamiques où l’on apprend aux côtés de graphistes, chefs de projet, développeur web expérimenté… le tout dans une ambiance d’équipe stimulante. Bref, un cadre pour continuer à progresser.

Mais finalement, les choses ne se sont pas passées comme prévu.
Seul aux commandes je m’apprêtai a vivre ma première vraie gestion de projet web

L’entreprise dans laquelle j’avais réalisé mon stage m’a proposé un poste. L’offre était honnête, le dirigeant sympathique, et pour la petite anecdote, il m’a même offert un ordinateur flambant neuf dès mon arrivée. Mais très rapidement, j’ai compris que ce ne serait pas une expérience « classique ».

J’étais seul aux commandes. Pas de mentor, pas de designer, pas de chef de projet. Seulement moi, un projet démarré pendant mon stage… et une apprentie en communication.

Rien n’était structuré. J’ai dû reprendre le projet, l’organiser, improviser. C’était intense, parfois décourageant… mais j’ai énormément appris. Et sans le savoir, je faisais mes premiers pas dans l’entrepreneuriat.

Apprendre la communication digitale, même quand ce n’était pas prévu

Initialement, je m’attendais simplement à développer. Mais très vite, je me suis retrouvé à faire bien plus que du code. Il a fallu expliquer, présenter, rendre clair ce que nous faisions. Et je n’avais pas les bases pour cela. Alors, j’ai appris. À ma façon, en testant, en lisant, en corrigeant mes erreurs.

Petit à petit, j’ai compris que créer un site sans le raconter, c’est comme construire une boutique… au fond d’une impasse. Personne ne la trouve. C’est à ce moment-là que j’ai mis un premier pied dans la communication digitale. Sans m’en rendre compte.

Et cela ma permis de comprendre quelque chose de fondamentale. Un site, ce n’est pas juste du code : c’est un des éléments d’une stratégie digitale !

Avant ça, pour moi, un site web était une simple structure technique : des pages, des liens, quelques animations. Mais ce projet m’a fait changer de regard.Un bon site, ce n’est pas juste un empilement de blocs :
– il raconte une histoire
– il rassure
– il convertit

Mais surtout, il s’inscrit dans une stratégie digitale réfléchie. C’est un outil stratégique, un véritable levier. Et mal utilisé… il ne sert à rien.

Créer un minimum de visibilité en ligne, avec les moyens du bord

Ce projet n’avait ni logo, ni charte graphique, ni identité visuelle claire. Pourtant, il avait une ambition : exister.
Et c’est là que j’ai compris que l’image de marque, ce n’est pas une question de budget.

Même avec peu de moyens, on peut poser les bases :
✔️ des couleurs cohérentes
✔️ un ton aligné
✔️ une présentation simple et rassurante

Et cela change absolument tout.
Pas de budget marketing. Pas d’équipe dédiée. Pas de plan stratégique défini.

Alors j’ai fait avec les moyens du bord. J’ai proposé des publications sur les réseaux, retravaillé les textes, optimisé les pages. Et contre toute attente… cela a fonctionné.

Parce que la visibilité en ligne, ce n’est pas forcément une histoire d’argent. C’est avant tout une question de clarté, de régularité et de bon sens.

Et puis… tout s’est arrêté.

Le projet commençait à prendre forme. Il était prêt à être lancé. Tout était en place pour passer à la phase suivante.
Et là, le dirigeant a eu une nouvelle idée « révolutionnaire ». Il a décidé de mettre le projet de côté pour se concentrer sur cette autre piste.

Le site, les contenus, les réflexions… tout ce que j’avais construit a été mis au placard. Sur le moment, je l’ai vécu comme une grosse déception. J’avais travaillé dur, j’y avais mis de l’énergie, de l’engagement. J’avais l’impression d’avoir fait tout ça… pour rien.

Mais avec le recul, je comprends que ce n’était pas « pour rien ».
J’avais appris plus que je ne l’imaginais. J’avais découvert des facettes du métier que je ne soupçonnais pas. Et surtout, j’avais commencé ma vraie formation, celle qu’aucune école ne vous enseigne.

Ce projet m’a montré ce qu’était vraiment l’accompagnement digital

Je pensais être simplement développeur. Mon rôle, dans ma tête, c’était de coder un site, de le livrer, puis de passer au suivant. Mais cette première mission m’a montré une toute autre réalité. Sans même en avoir conscience, j’étais déjà en train de faire de l’accompagnement digital.

Je posais des questions, j’écoutais attentivement, je reformulais les besoins. Je guidais sur les priorités à poser, j’aidais à structurer les idées encore floues. Il ne s’agissait pas seulement d’un site web, mais de tout ce qu’il y avait autour : la clarté du message, la cohérence de l’image, la pertinence des actions à mener.

En réalité, j’étais partenaire du projet, pas simple exécutant. Et c’est exactement ce que je fais aujourd’hui avec mes clients.

Je ne me limite pas à créer des supports. J’accompagne des PME, des indépendants, des entreprises de services dans leur développement numérique, du premier échange jusqu’à l’optimisation après publication. Ensemble, on réfléchit aux bons outils, au ton à adopter, aux leviers à activer. Mon rôle, c’est de mettre de l’ordre dans les idées, de simplifier ce qui semble complexe, de transformer une intention en un plan d’action.

Et cet accompagnement ne se limite pas à la technique. Il touche aussi à l’organisation, à la communication, à la stratégie globale. Je m’implique, je questionne, je propose. Je suis là pour faire en sorte que le site, les réseaux ou les visuels ne soient pas juste « beaux », mais efficaces et alignés avec les objectifs de l’entreprise.

Avec le recul, je peux dire que cette première mission m’a permis de développer des compétences bien au-delà du développement. Elle m’a appris à écouter pour comprendre, à vulgariser pour rassurer, à cadrer pour avancer. Elle m’a donné mes premiers vrais outils d’entrepreneur du digital.

J’étais salarié… Mais je fesais mes premiers pas dans l’entreprenariat

Quand on se lance, on le fait souvent avec l’envie sincère de bien faire. On veut avancer, concrétiser une idée, créer quelque chose de solide. Mais très vite, la réalité nous rattrape : il faut réfléchir au site, à la com, à l’image de marque, aux réseaux sociaux, à la technique… Et là, tout se mélange.

C’est ce que j’ai vécu. Et si je devais résumer ce moment, je dirais : j’étais motivé, mais débordé. Il n’y avait personne pour m’aider à poser les bonnes questions, à structurer, à prioriser. Résultat : j’ai appris par moi-même, dans le feu de l’action, souvent dans le doute.

Avec le recul, je ne regrette rien. Cette période m’a formé. Mais je sais aussi une chose : ça aurait été plus simple, plus clair, plus rapide avec quelqu’un à mes côtés. Pas pour faire à ma place. Mais pour guider, pour éclairer le chemin, pour me faire gagner du temps et de l’énergie.

Aujourd’hui, c’est exactement ce que je propose. Je ne vends pas « juste un site web ». J’accompagne des entrepreneurs comme vous dans la construction de leur présence digitale. Ensemble, on clarifie les objectifs, on pose les bases, on crée des supports qui servent vraiment votre développement.

Parce que non, vous n’avez pas à tout faire seul.